vendredi 16 décembre 2016

Des éclaireurs

Ne cache pas ton sourire derrière une bouche fermée
Bel-le enfant, car c'est déposséder ton altérité.
Pourquoi filtrer cette lumière qui réchauffe les idées
Tristes de ceux que tu croises au détour d'une allée ?

Affiche avec humilité ta joie de vivre inaltérée
Par les souffances d'un monde qui se meurt d'inimitié.
Que proposer de plus nourrissant que ton visage illuminé
Par l'Amour de ce qui est, contre vents et marées ?

Alors sans regrets, souris du fond de ton Coeur préparé
A offrir et présenter à qui en fait le voeu un esprit éclairé
A rencontrer pour faire le plein d'énergie concentrée
En vibrations contenantes, bienveillantes, synonymes d'unicité.

http://www.onmeda.fr/

dimanche 27 novembre 2016

Du temps des géants

Du temps des géants vivait une austère bergère
Cultivant dans son champ blé, maïs et fougères.
Elle n'attirait absolument pas le chalant prospère
Tellement elle était odieuse et de sale caractère.

Dans ces temps troubles et dangereux des géants,
Il lui vint à l'esprit qu'elle ne pouvait décemment
Plus vivre longtemps ainsi éloignée du monde pesant
Des hommes sous peine d'y laisser sa peau rapidement.

Avec moultes courage et dégoût, elle s'enquit
De chercher ses congénères pour mander aide de suite
Afin de protéger ses cultures de céréales sus-dites.
Point de réponses elle eut à ses essais de communication fortuites.

Elle revint à la maison encore plus aigrie, pleine de colère,
Fustigeant l'humanité de cette ignominie à son égard mensongère.
Malgré l'aveu de sa faiblesse, voici qu'on la traite de mégère...
Comme quoi elle avait bien raison d'être hautaine et solitaire !

Le proverbe dit : "On récolte ce qu'on sème".
Ce n'est point à oublier en période d'anathème.
Quand surgissent les crises, on en vient à se rappeler, blême,
Que tout seul, on est rien... sauf pour ceux qui aiment.

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/24184082

mercredi 9 novembre 2016

La perle rare

Sur un joli cou nacré se tenait un collier
Composé de perles de jade rayonnantes à souhait.
Elles étaient au nombre de seize et se côtoyaient
Avec grâce et délicatesse, toutes exhalant la Beauté.

Enfin, presque... Elles cachaient en la mettant de côté
L'une d'entre elles qui à leurs yeux ne correspondait
En rien aux critères de leur petit club fermé,
Où tout se devait d'être uniforme et surtout parfait.

Là où toutes revêtaient un galbe raffiné
La pauvrette portait des courbes bosselées ;
La magnifique lumière laiteuse des unes sans impuretés
Accentuait le grain inopportun de la sœurette colorée.

Elles firent tant et si bien de la chasser
Loin loin du centre du collier
Que bing ! le fil se rompit et telle une calamité
Les perles se dispersèrent à la volée.

La propriétaire réussit à les ramasser en totalité
Sans en oublier, même celle qu'on aurait voulu écarter.
Les voici remontées une à une avec patience sur un lacet
Pour le plus grand plaisir des yeux du fiancé financier.

Mais quelle ignominie s'était immiscée
Dans leur distinction élégante et pleine de majesté !
Voici que l'impropre se maintenait au centre placée
De ses consœurs dépossédées de leur gloire échappée...

Passé l'effarement et le désespoir de ce qui était,
Elles sentirent cependant les regards sur elles changés.
Aussi singulier que pouvait l'être cet élément émeutier,
La perle irrégulière valorisait leur cercle complet.

Ce qui semblait être une perversion de son êtreté
Révélait en fait un trésor dont Dame Nature accouchait
Que très rarement, et bien que ceci altérait son aspect,
Il n'en éclairait pas moins la magnificence de leur minerai.

http://www.db-developpement.com/blog




mardi 11 octobre 2016

Anthropomorphisme

Ne rien faire et se languir du coucher du soleil,
Rougeoyant de ses mille feux solitaires et éternels,
Face à la houle en détresse ignorante de cette merveille
Qu'est la Vie qui ondoie et domine telle une eau qui ruisselle.

Se prélasser dans une flaque de lumière pour réchauffer
Son corps fatigué, tant oublié face à la futilité
D'un quotidien obnubilé par des sensations d'être obligé
A se forcer à exécuter des taches sans objets.

Exister, au final, et surtout apprécier ce présent,
Fluctuant, c'est vrai, mais si plein de main-tenant,
De cadeaux que l'on ne sait pas-plus voir ou prétendre...
Cessons de courir et choisissons les sentiers cahotants mais vivants.

http://choupinette77.centerblog.net/rub-images-paysages-anthropomorphiques--2.html

dimanche 25 septembre 2016

Maître de toi-même

Devant un écran de fumée au fond divergent
Comment être capable de percevoir ce qui est ou n'est pas ?
Surtout si le cœur est disconnecté de la raison.
Autant dire que l'on peut continuer à danser en arythmie.

Que penser, que vivre, que suivre quand se déchaînent les événements
Dans sa vie, qui à nos yeux coulait des jours paisibles sans tracas...
Y aurait-il un Dieu vengeur, une âme noire complotant notre funèbre oraison ?
Pourquoi ces montagnes russes, cet enchaînement d'évolutives dysharmonies ?

Quand on fait une vinaigrette, il convient de mêler les ingrédients
Correctement, sinon elle ne prend pas et on peste face au résultat.
Avec patience, on rajoute moutarde ou huile ou vinaigre, c'est selon.
Dans nos vies, c'est idem : pour que la sauce prenne, le dosage est de mise.

Afin que le brouillard se dissipe, que les éléments perturbateurs déchantent,
Soyons Maîtres de nous-mêmes, non pas en terme de contrôle inadéquat
Mais bien de reprendre les rênes de notre féconde Création !
Décidons, actons, projetons ce qui nous anime avec lumière et empathie.

http://trouvezvotrebonheur.blogspot.fr/2012/11/que-puis-je-pour-mon-enfant-interieur.html

lundi 5 septembre 2016

La mue du Serpent

Tout glisse, tout est lisse quand la peau
Du Serpent est ajustée à son corps
Qui ondule et caresse le sol sans maux
Ni embarras : il fait un avec le dehors.

Bientôt, voici que ce n'est plus si aisé d'avancer,
Même en terrain plat et dégagé, comme si
L'adhérence à l'air l'englue, le pousse à l'arrêt :
Quelque chose d'incompréhensible pour l'intellect transi.

Le corps, cependant, a tout compris :
Le voila qui se met à muer, quittant
Cette peau qui l'a bien aimé et servi,
Mais qu'il est temps de lâcher, prise dans l'auparavant.

Ca ne se fait pas si facilement de laisser aller
Ce qui a été pour accueillir à bras ouverts le nouveau.
Bien des sentiments contradictoires sont entremêlés
Sur l'écheveau des ressentis ancestraux.

Quant enfin la mue est terminée,
Le Serpent se coule avec aisance
Comme si rien ne s'était passé.
Le cycle de l'infini reprend sa dance...

http://lewebpedagogique.com/journaldesbarattes/2015/03/27/29-verites-que-vous-ne-savez-pas-sur-le-corps-humain/



dimanche 28 août 2016

L'attente latente

A l'heure où le vent charrie ses odeurs,
J'attends patiemment que tout se décante en son temps
Car je sais pertinemment qu'il ne sert à rien
De tout chambouler autour de soi sans faire de pots cassés.

De l'humus du sol au nuage qui sillonne le ciel,
Quelle stratégie extraordinaire s'agence avec parcimonie...
Le flux d'énergie se doit d'être permanent et régulier :
Trop c'est vertigineux ; pas assez c'est poussif.

Alors on en peut que suivre la direction proposée,
Jamais dictée, et se laisser aller grâce à son guide interne.
Celui-ci nous amène en territoire inconnu pour nous bousculer
Afin de démontrer que nous sommes aptes à transcender nos difficultés.

C'est ainsi que nous vivons nos plus belles victoires sur nous-mêmes :
Non pas en tapant sur l'Autre mais en nous aimant tel quel,
Rayonnant de bien-être et de joie dans l'adversité
Qui  n'en est pas une mais l'expérimentation de notre êtreté.

https://www.reference.com/science/latent-heat-condensation-69ddafaffb585067

jeudi 18 août 2016

Le cœur à l'ouvrage

Un magnifique matin du mois de Mai,
Je me rappelle avoir eu tout à coup
L'envie pressante, voir insoutenable,
De prendre la plume et d'écrire des mots.

Et comme par magie, ceux-ci glissaient
Sur la page, bout à bout,
A une vitesse folle, au risque regrettable
De ne pouvoir me relire, ce qui était sot.

Là, sous la pointe de mon stylo naissaient
Une histoire, des rêves qui tenaient debout
Sans que j'en sache la fin, le début : incroyable...
Pourtant, les quatrains s'alignaient sans repos.

Que pouvait-il bien se passer, comme maintenant en fait ?
Juste que mon cœur a besoin de s'exprimer sans tabou,
En passant au-delà du mental qui, implacable,
Veut tamiser, contrôler, engranger telle la Gestapo.

Alors quand vient à vous par n'importe quel biais
Une idée phénoménale, qui vous illumine de partout,
Exprimez la de toutes vos tripes sans préalable
Car vous nous en ferez tous bénéficier par écho.

http://lacocottedekiev.over-blog.fr/article-point-de-croix-pochette-de-brodeuse-le-coeur-a-l-ouvrage-suite-2-100230436.html



dimanche 7 août 2016

Mon Ami(e)

Il te faut savoir mon Ami(e)
Qu'à tout instant de ma vie,
Je t'aime.

Même si j'oublie de te le dire,
Que mon visage se ferme, sans sourire,
Sache que je t'aime.

Qu'en quelques souvenirs abscons
Tu en viennes à douter de nos relations,
Je t'assure que je t'aime.

Que les habitudes, le quotidien
Font que nous laissons filer ces liens,
N'en doute pas, je t'aime.

Parfois on n'ose exprimer ses pensées
D'Amour à l'Autre par timidité.
Et pourtant je t'aime.

Alors si un jour ton coeur pleure,
Lis ce po-aime pour éloigner tes noirceurs :
Mon Ami(e), je suis là, je t'aime.

http://poemesdamitie.blogspot.fr/2013/08/court-poeme-damitie.html

mercredi 13 juillet 2016

Hissez haut !!!

Le navire tangue mais rien n'y fait :
Il est bel et bien parti, loin du quai.
Amarres et regrets sont restés à terre.
Le vent dans les voiles, le voici fendant les airs.

Oh, ça n'a pas été facile et rien n'est gagné
A ce jour mais le plus dur a été engagé :
Une destination, plus important encore, une route par delà les mers
Et les montagnes est décidée, comme un phare pour l'âme qui erre.

Sûr que quand il y a beau temps, le voyage est léger
Parmi les vagues, les nuages et le soleil printanier.
C'est moins drôle lorsque le gros grain fait perdre
De vue le pourquoi de cette épopée décrétée naguère.

Mais l'aventure est lancée et l'horizon dégagé ;
Souquons ferme pour maintenir notre cap, déterminés,
Avec courage et force de cœur, matelots de lumière !
Que c'est magnifique à voir, cette synergie si singulière...

Tout le monde ne rame pas dans le même sens, c'est vrai.
Cependant, l'équipage, de plus en plus, est éveillé.
Là où il avait été affrété au départ pour faire la guerre,
Il choisit ce jour d'être en paix avec lui-même, et ainsi avec ses frères.

http://www.33-bordeaux.com/bordeaux-fete-du-fleuve-2013.htm

dimanche 3 juillet 2016

Aller plus vite que la musique

Promptitude, piètre terme pour désigner
Une ardeur à établir sous sein un état de fait,
Une quasi certitude que ceci doit être réalisé à l'instant
Et ce sans questionnement intérieur équivalent.

Alors oui, si l'urgence d'action est vitale pour une existence,
Etre prompt dans ses réflexes et la réaction de ses mouvements
Est capital. Mais qu'en est-il des jugements éclairs,
Des désirs à assouvir, des émotions délétères ?

Ami, prends le temps de te poser, là, tranquillement
Auprès d'une vallée, d'une forêt, d'un torrent...
Vois comme on te presse, te serine qu'il faut aller vite
Et pourtant, il suffit juste de suivre ton propre rythme.

On peut toujours trouver des excuses à cette frénésie,
C'est certain ; cependant nous avons tous le pouvoir de choisir :
Courir, mais à quels fins ? Si elles sont à notre goût,
Parfait ! Mais si ce n'est pas le cas : continuons-nous ?

http://www.fp-formation-coaching.com/zoom-sur/procrastination/



mercredi 29 juin 2016

Le balancier

Deux poids, deux mesures, est-ce fondé ?
Ou tout du moins, y'a-t-il congruence
Avec la voie du milieu en vérité ?

Un équilibriste n'a pas le choix lui ;
Pour être plus juste, il opte en conscience
D'avancer en ligne droite au dessus du vide.

Mais un marcheur pour qui les yeux s'ouvrent
Parce qu'il en a décidé ainsi, la perche balance
D'un côté, de l'autre sans pour autant éviter les douves.

Et oui, ce dernier doit se positionner
Pour déambuler sur la route qui le tance
Depuis si longtemps, mais entrecroisée de tant de possibilités...

Alors, à force de nids de poule, de déviations
Et autres expérimentations, il active en reliance
Son GPS intérieur à son mental pour sa destination.

Le balancier est toujours présent en ses mains
Non pas comme soutien mais comme une instance
Egale aux autres quand il écoute les échos de son moi divin.

http://www.20minutes.fr/cinema/1711635-20151028-the-walk-funambule-philippe-petit-coache-joseph-gordon-levitt-incarner-ecran






mercredi 22 juin 2016

Le grand écart ?

Un pas de côté sert à voir son monde autrement :
Il brise les habitudes qui nous lient aux certitudes ;
Il ouvre la danse dans une nouvelle rythmique simplement ;
Il maintient l'impermanence de notre vie de multitudes.

Que ce soit devant, derrière, à gauche, à droite : tout est bon
Pour découvrir combien les chemins sont nombreux à l'envi
A qui veut bien faire un pas de côté sans condition
Car il est porteur des couleurs du cœur infini.

Pratiquons tous une chorégraphie en pas glissé et développé
Afin de regarder d'un œil neuf la scène du quotidien
D'un point de vue différent et complémentaire de ce que l'on connaît :
C'est un mouvement d'une telle richesse de l'âme à portée de main...

https://fr.pinterest.com/pin/307159637066970639/





mercredi 15 juin 2016

Diaphane

A charrier en soi l'écume de sa rage,
Le corps alors n'a d'autres options
Que de passer au dehors ce qui fait blocage
Au dedans car à l'intérieur tout est sous pression.

Et pourtant quand le mal à dire donne à voir,
On ne comprend pas ce qui arrive, le pourquoi du comment,
Ce qui fait que cet ami de toujours nous laisse choir ;
Nous sommes terrorisés par les conséquences de ce chamboulement.

Dissocier le corps de l'esprit, c'est comme séparer
Le ballon et l'air qui le remplit : du pur déni !
Que vienne à manquer d'oxygène et la baudruche est dégonflée ;
Que la poussée barométrique soit trop forte et tout est désuni.

Etre dans le ciel d'été une sphère colorée portée par le vent,
Ballottée, certes, mais souple et riante de ses virevoltes,
Voici une vision de ce que peut être notre existence
Avec le lâcher prise et l'équilibre en symbiotes.

https://pixabay.com/fr/ballon-rouge-ciel-battre-l-%C3%A9cart-940031/


jeudi 9 juin 2016

Réplication

Sentir sourdre en soi cette énergie épicène
Qui permet à l'un et à l'une de se côtoyer
Dans un même corps, une même âme, un même esprit
Afin de se libérer des antagonismes désabusés
Depuis si longtemps maintenus et voulus, en scène.

Equilibrer en soi les deux balanciers
Qui n'en forment plus qu'un, quelle délivrance !
J'accepte en chœur la personne que je suis.
L'unité de tout ce que je vis est alors magnificence.
Et cependant, je reste le même individu que vous connaissez.

Seul mon regard change sur le dehors et le dedans
Car tout est en adéquation avec ce que je déploie.
Interconnexion est le mot enseigneur de la Vie.
N'oublie pas que c'est toi le Maître, le Roi
De ton Etreté et que tu es seul responsable de ton chant.

http://www.hellocoton.fr/effet-assuree-pour-une-deco-design-la-bougies-a-reflet-infini-2465787



vendredi 3 juin 2016

La peur au coeur

Une petite cuillère dans une jolie tasse à thé,
Une maisonnette douillette et apprêtée,
Voici ce qui comblait de joie Toinette.
Son quotidien inchangé la tenait guillerette.

Chaque chose était rangée à sa place ;
Chaque tâche était planifiée tel un oracle.
Tout était parfait dans le meilleur des mondes.
L'incongru était rayé de sa faconde.

Bien sûr, elle admettait que, parfois,
Son coeur lui soufflait quelques émois,
Comme s'il était pris puis cadenassé, bâillonné,
Rendu muet par ces bras baissés.

Mais, non, non et re-non : elle était enfin arrivée
A tout classer, tout étiqueter, tout organiser
Pour ne plus avoir à gérer ses soubresauts
Qui la tétanisaient de peur et de maux.

Ce n'était pas pour replonger à nouveau
Dans les affres de choix sidéraux
Qui ne lui offraient aucunement stabilité,
Prévision à long terme et tranquillité !

Toinette ne le savait pas, mais le coeur
A bien des moyens de communiquer avec ses frères et soeurs :
Toc, toc, toc ! Mais qui frappe à la porte ?
Ce sont les expropriateurs qui exhortent !

Adieu, maison et ordinaire figé,
Bonjour l'inconnu et les terreurs défrichées !
Passés la stupeur, la colère, l'abattement et les pleurs,
Vint le temps d'accueillir ce que lui dictait son coeur.

N'ayant plus rien à perdre, Toinette prit son baluchon
Et hop, la voici partie par vaux et par monts,
Pour dénicher le coin idéal de sa future retraite
Qui correspondait à son être profond, sans se compromettre.

Dois-je vous préciser que notre amie trouva son éden ?
Quand on écoute son âme, sincèrement, l'existence est sereine.
L'écrin ne fait pas le bonheur factice d'une personne :
C'est le joyau qu'elle représente qui convient en somme.

http://changera.blogspot.fr/2015/06/tu-es-le-seul-maitre-bord.html




dimanche 22 mai 2016

La saveur de la vie

Une petite fille pose à son grand-père la question suivante :
"Dis Papi, pourquoi la rose que Maman a eu en cadeau
N'a pas d'odeur comme celle qui est dans ton jardin, dans la pente ?
Pourtant, elles ont la même couleur, la même forme qui rend le tout si beau."

"Ahhhh... répond l'aïeul. Je suppose que la fleur offerte
A ta mère provient d'un endroit où elle n'a pas été choyée,
Aimée si tu préfères, alors que moi et ta grand-mère à la main verte
Nous nous occupons avec passion de ces êtres vivants colorés.

Lorsque tous nos actes sont portés par l'amour du travail bien fait,
Quand c'est le coeur qui conduit nos gestes et nos choix dans notre vie,
Alors celle-ci a de la saveur, du parfum, de l'esthétisme vrai.
Ce qui est valable pour une rose l'est pour tout aspect de ton existence, ma chérie."

http://marieandree.centerblog.net/1537--une-petite-fille-rose-belle-image-enfants?ii=1

lundi 16 mai 2016

Musique intérieure

Sur une partition, écrites par un artiste à l'enthousiame exalté,
Se cotoyaient des notes de musique qui ne se connaissaient pas.
Elles n'avaient pas conscience de ce à quoi elles participaient
Et s'alignaient sans discuter selon les volontés des volutes de son bras.

Au début, ce fut l'euphorie face au génie du compositeur :
Quel visionnaire que celui-ci quand il mariait celle-ci à celui-là !
Mais bien entendu ça tombait sous le sens que ce groupe soit en choeur
Alors que cette croche demeurait en solo, car elle le cherchait bien, voilà !

Ce qui paraissait dans un premier temps harmonieux devint peu à peu dissonnant
Car le maître modifiait à certains endroits les différents intervenants.
Quelle idée, mais enfin pourquoi remanier ce qui était chantant
Même si il faut l'avouer, quelques couacs existaient, s'exclamaient les bien-pensants.

Le créateur de la mélodie transpira pour amener le changement :
Il avait beau expliquer que tout était mouvement dans la vie,
Les notes semblaient incrustées dans le papier, refusant l'impermanence.
Voici qu'il n'était plus au commande de sa chanson, quel ennui !

Il lui fallu alors reprendre les rênes de sa création
Et démontrer avec raison que sa nouvelle composition
Etait, soit, une version inédite mais enrichie de telle façon
Que l'ensemble vibrait à l'unisson malgré les transformations.

Il est vrai qu'il est facile de rester dans sa zone de confort
Sans se remettre en question ; et pourtant, en se posant un instant
Pour écouter sa musique intérieure, il est possible sans remors
De réécrire sa propre symphonie afin qu'elle soit au diapason du moment présent.

https://pbs.twimg.com/media/Cg9sOiOWkAAfMwW.jpg

mardi 10 mai 2016

La théorie de l'évier-levier

Prenez deux éviers contenant de la vaisselle sale.
Si elle était propre et saine, mon texte s'arrêterait là.
Encore qu'il faille la ranger à sa place et sans mal
Pour que l'eau s'écoule librement avec éclats.

Dans ce cas, l'un des éviers semble plein à ras bord
Car les différents éléments qui s'y trouvent sont entassés
Pêle mêle, avec un sentiment de déséquilibre retors
Et l'ensemble donne une apparence de total laisser aller.

Le second est disparate : certes, il recèle beaucoup de plats
Et d'ustensiles mais ceux-ci sont empilés avec rectitude,
Ne laissant pas d'espace inutilisé ; ainsi, de manière adéquate
Ce cliché amène une atmosphère ordonnée, une respectueuse attitude.

Et pourtant... Si l'on met devant ces deux éviers deux personnes
Pour les nettoyer et les vider, qui y arrivera le mieux et le plus rapidement ?
Est-ce celui qui a la place de passer une main entre deux bols qui tonnent
En se frôlant l'un l'autre mais ne se cassent point car saisis tranquillement ?

Ou alors le plus que patient qui doit désimbriquer ses marmites bien engoncées
Par l'amas d'autres piles de casseroles dont la saleté s'est incrustée
Sous le poids de toute cette vaisselle si bien agencée, limite magnifiée ?
Au final, une image policée peut cacher plus que celle de la marginalité.

http://pilouite.centerblog.net/rub-images-rigolotes-6.html?ii=1

dimanche 8 mai 2016

S'il te plaît, dessine-moi....

Une boîte de crayons de couleur et une feuille blanche :
Voici la caisse à outils d'un créateur en puissance
Car sur cette page vierge, tout est promesse d'illimité,
De possibles à inventer et surtout à animer.

Que ce soit un écrit ou un dessin, qu'importe le média :
De nos doigts jaillissent des idées, des formes dont le substrat
Est notre cœur, notre âme, quoi que véhiculent les mots
Ou les traits car ils sont un message pour soi et/ou les autres.

Impulser ce qui nous fait vibrer, là sur le moment,
Est la marque de notre existence, présente humblement ;
S'effacer derrière une tierce personne dans la réalisation de sa vie
Annihile l'essence de ce que l'on est et de ce pourquoi l'on est ici.

Amis, prenez la craie de la nuance qui vous va bien
Et redessinez autour de vous le monde aux teintes
Qui vous plaisent ; tracez les lignes d'une géométrie sacrée
Propres à vos ondes profondes et montrez-nous votre création, enchantés...

http://www.tuxboard.com/plus-beaux-dessins-3d/



dimanche 1 mai 2016

Le guide du pélerin

De ce que la vie t'apporte, toi seul(e) en est responsable :
Sème et récolte tes intentions comme autant de trésors inavouables.
Détache-toi des désirs et faux semblants du consommable,
Résiste à cette facilité qui t'est offerte, immuable.

Songe à ce qui t'est amené chaque jour que la Providence fait :
Joie, partage, rire, pleur, lamentation et autodafé...
Quelle est la part du divin et de l'homme imparfait ?
Réfléchis bien et justement ; la réponse te fait transpirer, pas vrai ?

Donc stoppe à ce jour, là, tout de suite, maintenant
Les suppositions, les attentes, les vexations qui sont sans
Fondement, réels uniquement par ton pouvoir créateur très puissant.
Fleuris ta voie d'idées bonnes pour toi, douces et aimantes.

Change le verre à moitié vide en à moitié plein ;
Souris et l'on te le rendra sans fin ;
Donne dès que la vie te le permet à deux mains ;
Reçois avec ferveur ce qu'on te présente sur ton chemin.

http://www.radiocamino.net/livres/compostelle-carnet-de-route-dun-pelerin-luc-adrian

mercredi 20 avril 2016

Légère comme...

Une plume d'oiseau s'est posée sur la table
Apportée par une douce brise tiède et aimante.
Ses reflets mordorés dans la lumière du jour palpable
Renforcent cette impression de quiétude latente.

Légèreté et éclat, deux états qui m'appellent
Face à la lourdeur ressentie quelque fois
Et au manque d'énergie en moi face au réel
Du quotidien que je voudrais rempli de joie.

Il l'est en fait ; tout est question de point de vue.
Mon petit bout de lorgnette m'empêche encore d'appréhender
Toute l'étendue de la beauté de ce qui est perçu
Par mes sens, et non par mon cœur encagé.

Patience... le monde se révèle à celui qui s'ouvre
A la confiance en ce qu'il est, en ce qui est.
Un jour prochain je déambulerai au milieu des douves
Le sourire aux lèvres, consciente intérieurement de leur beauté.

http://clowntoujours.fr/?page_id=412

dimanche 17 avril 2016

Découper un cœur dans une girouette... *

Au-delà d'une colline fleurie et vallonnée
Se tenait assujettie à une tige toute droite dressée
Une girouette fière et identifiable bien qu'élevée,
Sans une pointe de rouille, rutilante à souhait.

Ca oui, elle était graissée, lubrifiée, bien huilée
Afin que sur son pivot elle puisse en peu de temps écoulé
Tourner à droite, à gauche, à la moindre brise ventée
Voir même un vol de papillon pressé ou de libellule apeurée.

Si bien que l'on ne pouvait plus confiance lui donner :
Sa tête obliquait suivant les humeurs les plus chamarrées
Des uns et des autres, sans que celle-ci puisse de son propre fait
Se décider par elle-même sur la direction à regarder.

Alors on la destitua de son trône, et remisée
Dans un coin obscur de l’appentis, elle se mit à s'oxyder,
Assez pour que son axe se fixe à sa tige filetée
Sans se gripper mais la maintenant stable dans ses choix, avisée.

Des petits pieds vinrent la voir un jour d'été
Et demandèrent à leur grand-père de la réintégrer
Dans ce si joli jardinet pour les aider à désigner
Du doigt les points cardinaux du quartier.

La girouette ne se fit pas prier
Pour être ce à quoi elle était destinée :
Non pas un baromètre des états d'âmes égarées
Mais bien une constante dans ce monde équilibré.

* Découper un cœur dans une girouette : plus il est grand, moins elle tourne. Paul-Jean Toulet


http://www.zazzle.fr/la+girouette+autocollants


mercredi 13 avril 2016

Iridescence

Cela ressemble à la pluie qui chante
Un cœur qui bat la chamade en cadence.
Ou comme une feuille qui danse, virevoltante
Sous les effets rieurs d'une brise intense.

C'est un éclat de lumière dans le soir
Un cœur qui s'ouvre à la beauté du monde.
Il se laisse, par ce qu'il perçoit, s'émouvoir
Et s'expanser telle une farandole d'ondes rondes.

Bouleversante est cette expérience qui fait
Qu'en une fraction de secondes tout est tout
Sans limitation ni schéma fragmenteur qui effraie :
Alors c'est la communion suprême du nous.

Peu importe le temps que cela prend, que cela est ;
Tout est éternel et éphémère quoiqu'on en pense.
Reste en soi cette réminiscence retrouvée,
Le lien indestructible de notre véritable essence.

http://8tracks.com/nitajain/iridescence

dimanche 3 avril 2016

Distorsion

Imaginez des myriades de petits éléments pas plus grands
Qu'une tête d'épingle miniaturisée à l'échelle
Des neutrinos, et vous voici propulsés dans l'immensément
Vivant de ce qui est, dans l'infini et l'éternel.

Projetez-vous parmi les étoiles de l'espace,
Naviguant à vue dans le cosmos et les constellations,
Les yeux plein de lumière et de feu qui chassent
La notion de vide, de solitude face à cette absence de limitations.

Ces deux instants qui peuvent sembler si distants l'un de l'autre
N'en sont cependant qu'un : l'infiniment petit et grand sont en nous depuis toujours.
La cellule qui nous permet de respirer, aussi importante que le mât du cotre,
Est indispensable pour le cosmonaute flottant parmi les supernovas pourpres.

Prenez le temps d'une inspiration profonde et pénétrante
Pour vous représenter ces particules d'énergie tout autour
Qui entrent dans votre corps, le nourrissent instinctivement
Afin que vous puissiez à votre tour alimenter l'univers d'Amour.

http://www.cieau.com/les-ressources-en-eau/dans-le-monde/consommations-et-prelevements

lundi 28 mars 2016

Mécanique des fluides

Il est difficile n'est-ce pas de se défaire de l'idée
Que ce qui nous entoure nous appartient parce que l'on est.
"Je suis donc j'ai" est un puissant enchantement
Entretenu comme un feu dévastateur aliénant.

Pourtant, comme il est bon d'être libre et léger
Car sans attaches et sans peur de perdre nos apprêts.
Avancer parmi les Hommes, voguer dans le monde des sens,
Jouer avec les créations des uns et des autres tous consentants.

Alors pourquoi se targuer d'être Maître de ce qui naît,
De diriger, tuteurer, polluer, dégrader... notre réalité ?
Salir, détruire, anéantir... un écosystème vivant
Qui nous nourrit, nous chérit, nous ravit cependant ?

Ce n'est pas se montrer supérieur et évolué que de penser
Etre en droit de posséder objets et créatures variées.
Nous dissocier des nombreux règnes autour de nous existants
Equivaut à  ignorer notre main gauche au demeurant.

L’ingérence de ce qui nous entoure et son non-respect
Conduit celui qui en a, ou pas, conscience à son propre décès.
Nos interconnexions sont profondes et vitales à chaque instant :
Ce que je fais, ce que je créé, a un effet sur le Tout retentissant.

Et par voie de conséquence, j'en reçois les bienfaits ou méfaits.
La boucle est bouclée. Donc raisonnons avec l'intelligence du cœur illuminé :
J'agis pour mon bien, donc le bien de tous forcément.
En étant libre, respectueux de qui je suis, de qui tu es, fluide est la vie en mouvement.

https://www.alittlemarket.com/peintures/dessin_au_pastel_de_ronds_dans_l_eau_instant_-5709089.html


vendredi 18 mars 2016

Gour m'en dise

Une donzelle jouvencelle réalisait un conte de fée :
Elle avait rencontré un damoiseau exceptionnel en tout point.
Pour être exact, surtout parce qu'il était parfait
En pâtisserie car il savait préparer une crème à damner un saint.

Enfin, il faut dire qu'elle l'avait découvert avec lui,
Ce dessert à la vanille, qu'elle sentait parfumer son palais,
Réveiller ses papilles, allumer une lueur gourmande dans ses iris...
Bref, elle ne vivait que pour cette douceur que son tendre lui apportait.

Et puis forcément, un jour, lors d'une visite dans une ville voisine,
Un étal attira l'attention de notre jeune fille en goguette.
Sur celui-ci se trouvait une crème vanille, comme une vision divine,
Qui lui donna l'envie d'y poser ses lèvres pour goûter à l'aveuglette.

Quelle révélation les amis ! Depuis tout ce temps, elle était persuadée
De tutoyer le bonheur, même si elle s'avouait à présent
Que quelques signes s'étaient invités à sa connaissance qu'elle avait refoulés
Pour ne pas perdre ses miettes de paradis et fuir le changement.

La texture, l'osmose entre la saveur et l'onctuosité,
Tout ça était si loin de ce qu'elle ressentait d'habitude.
Alors il lui fallut se battre en duel contre la culpabilité,
La curiosité, la fidélité, les regrets, le courage... ce fut rude.

Après bien des tourments, il lui devint évident que plus rien
Ne serait comme avant et qu'un choix se proposait à elle :
Vivre avec ce qui aurait pu être ou lâcher le quotidien
Et expérimenter sur le chemin une autre crème qui l'appelle...

http://grainesdesel.blogspot.fr/2013/02/le-petit-prince-cuisinier.html

mercredi 9 mars 2016

Rencontre du 3ème type

Mon Ami, sache tout d'abord que je suis
Une vieille âme mais dans un corps si juvénile
Qu'il est souvent difficile de te faire percevoir ainsi
Qui je suis réellement en dépassant tes sens si vils.

Nous avons bien bourlingué ensemble auparavant
Même si tu ne t'en souviens pas ; c'est normal tu sais,
Car le Voile qui obstrue ton Eveil est prégnant...
Plus pour longtemps, à condition que tu le veuilles pour de vrai.

Ouvrir sa conscience sur tous les champs des possibles
N'est pas une mince affaire et secoue une vie paisible
Autant qu'une tornade qui balaie sans mobile
Tout ce qui se trouve sur son passage, bien tangible.

Sauf que ce qui reste est synonyme de force tranquille :
Fluide, sûr, bien ancré face à la tempête !
Et résolu à toute éventualité qui se présente en bisbille,
Voir avec le sourire car tout s'y prête !

Et oui, appréhender l'Autre pour ce qu'il est
Réellement est à portée de celui qui accepte
Ce qui vient sans soumission aux dictats nés
De la Peur ensemencée nous rendant ineptes.

Alors, la prochaine fois que nous nous rencontrerons toi et moi,
Dépassons l'enveloppe des attributs sociétaux
Pour ressentir avec nos tripes et déployer avec foi
Ce lien vital entre deux êtres de même nature, égaux.

Ce n'est pas toujours aisé, n'est-ce pas, d'aller
Dans sa zone d'inconfort, au devant de l'Inconnu,
Qu'il soit Homme, Enfant, Animal, espace clos ou danger
Pour rencontrer cet Autre et communiquer à bâtons rompus.

Donc me voici sur ton chemin pour partager ensemble
Une ou plusieurs expériences qui nous nourrirons à leur façon,
Que nous intégrerons ou qui feront que notre sol tremble.
Homme, Enfant, Animal ou toutes autres énergies, de celles-ci apprenons.

http://www.hiti.fr/2009/photo-du-jour.php

jeudi 25 février 2016

Ange-enjeu

Dans des éclats d'écumes bouillonnantes,
Deux anges de mer se livrent un duel fracassant
Pour savoir qui de l'un ou de l'autre peut passer
Sur cette voie toute tracée qu'est leur Vérité.

Ce sont de magnifiques êtres laqués de noir
Et blanc, rutilants de puissance et de gloire,
Semblant voler dans les airs avec majesté ailes déployées
Pour pouvoir contrer l'autre en désaccord sur ce qui est stipulé.

Autour d'eux l'Océan est immense et paisible,
A l'opposé de leur face à face stérile.
Quoi de plus dysharmonique que cette scène :
Un horizon zen et un duo plein de haine.

Faut-il nécessairement un gagnant pour clore l'histoire ?
Ne pourraient-ils pas poser leurs bagages d'exécutoire
Et ainsi ouvrir les yeux sur les possibilités infinies
Qui leur sont offertes à tout deux d'explorer la Vie...

http://www.quoidenews.fr/wp-content/uploads/2015/06/raie-manta-volante.png

vendredi 19 février 2016

Reset - risette

Quelle curieuse sensation que celle qui vous place
En inconnu face à ceux que jusqu'alors vous pensiez connaître.
Et, pour renforcer ce ressenti spectral, celui-ci se passe
De vous à eux, mais pas l'inverse, d'où des relations délétères.

C'est comme si vous vous réveilliez d'un rêve et que votre vision
S'adapte à nouveau au regard de ce qui se présente
Dans cet ici et ce maintenant, vous semblant cependant bon.
Mais au final les filtres s'en sont allés par lettre patente.

Un peu comme la Belle au bois dormant qui s'éveille
De son long endormissement après s'être piquée le doigt
Sur un rouet innocemment posé à cet endroit et qui paie
La perte de son insouciance par le sang versé là.

Tout a changé (cent ans, pensez donc !) mais pas elle...
Comme une nouvelle donne dans un jeu de cartes dans vos mains.
Les premiers moments de troubles passés, il vous reste à déployer les ailes
Et puis continuer le chemin qui est le vôtre, délivré des paramètres anciens.

http://www.univers-mystere.com/mysteres/que-sommes-nous-dans-lunivers/

dimanche 14 février 2016

Famille

D'un point de vue totalement égalitaire, nous ne sommes
En rien liés à des obligations d'Amour partagé ;
A chacun le choix d'établir en son sein d'Homme
Qui il accueille et ce sans restriction ni fatalité.

Les liens filiaux nous bousculent en ce sens
Car ils sont souvent associés au devoir de porter l'Autre
En son cœur parce que c'est la chair et le sang
Qui parlent, comme un code d'honneur envers les nôtres.

Comment nos élans vers quelqu'un pourraient-ils être
Télécommandés, appliqués telle une leçon apprise mot à mot ?
Nous sommes vibration, connexion entre deux énergies à naître
A tout instant mais qui ne peuvent s'étreindre pour un veto.

Aimer ses parents et sa famille est une fin-faim en soi ;
Cependant la confusion de l'amour-devoir et l'Amour total
Est très prégnante, au point d'instaurer le sentiment de culpabilité en roi
Alors que le terme d'accompagnement est le plus approprié au final.

Nous avons tous une place et un rôle à jouer parmi nos proches.
Enfants, géniteurs, quelque soit le degré d'appartenance génétique,
Tout ce que nous avons à faire est de vivre notre existence avec une approche
Libre d'entraves dithyrambiques, mais emplis d'Amour agnostique.

https://www.odbi.fr/odbi_life/genosociogramme-construire-sa-famille/

mercredi 10 février 2016

Conducteurs

Partout autour de nous se forment des connexions,
Qu'elles soient physiques, énergétiques
Car  nous sommes des êtres en interaction
Et de façon constante en toute cinétique.

Mais pour notre malheur - non, c'est en fait une expérimentation -,
Nous refoulons en majeur partie ces liens créés,
Voire bloquons instantanément ceux-ci sans hésitation
Suivant un conditionnement hors pair depuis tout petit inculqué.

Là où  le sourire de cet homme devrait nous émouvoir,
Voici que celui-ci nous effraie, non pas tant par sa physionomie
Mais par toutes les potentialités que ce mouvement labial donne à croire :
Moquerie ? Fourberie ? Hypocrisie ? Sournoiserie ? Raillerie ?

Alors que cette magnifique matérialisation de cette reliance
Entre deux personnes signifie simplement "Je te reconnais, bonjour à toi.
J'ai plaisir à te rencontrer, car nous sommes de connivence
Même si l'on ne s'est pas croisé réellement." C'est juste une vibration en soi.

Comme une télévision qui serait bloquée sur une seule chaîne,
Il convient donc d'ouvrir le champ des possibles
Et de débrider la réception et l'émission sous peine
De ne pas capter la variété d'informations perceptibles.

Ceci est valable pour n'importe quelle relation,
A l'image de cette boule de plasma quand on la touche du doigt :
Aussitôt le contact s'établit puisque nous transmettons
Sans distinction ce que nous sommes et vivons à la fois.

http://www.cadeau-maestro.com/grande-lampe-plasma-1223.html

samedi 6 février 2016

Pas-sage

De ces jours qui se plient à la volonté des dieux
Que sont les Hommes, voici l'appel de détresse
Lancé par le cœur des Immortels venant des cieux :
"Daignez écouter votre Lumière pulsante sans cesse
Car vient ce jour tant attendu de libération et d'adieu
A ce monde mourant et souffrant du manque d'amour et de délicatesse
Que vous vous octroyez à vous-"m'aime" depuis vos lointains aïeux.
Nous vous en conjurons : ouvrez vos yeux et votre âme vers la liesse.

Joignez vos mains et Esprit directeur pour écarter le rideau
Lourd et poussiéreux qui empêche votre regard de dépasser
Les strates de la matière dense et épaisse des rouages du fardeau
Que vous vous obligez à porter et qui pourtant n'existe pas en vérité.
La pénitence du pêcheur est un leurre qu'il convient de lâcher parmi les maux
Qui vous accablent : elle n'a jamais eu cours car tout est pardonné
Puisque rien n'est faute, erreur ou péché ; vous êtes des hérauts
De la vie en toute simplicité, expérimentant le champ des possibles en illimité.

Ce qui est dedans est à l'identique dehors : pourquoi ne le voyez-vous pas ?
Comme un enfant qui se cache des mains les yeux imaginant que le monde disparaît,
Vous faites de même pour tous les actes de votre quotidien et tempêtez sur les aléas
Qui se réalisent, sans faire le lien entre la pensée et la situation créée.
Voici venu le temps de l'alignement idée-parole-action dans le schéma
De votre évolution d'Homme distant de lui-même au retour à son intériorité.
Quoiqu'il puisse se passer dans vos vies à présent, marchez dans les pas
De votre chemin, et non celui du voisin : à chacun sa destinée et son Etreté."

http://www.lecoeurvivant.net/exterieur-et-interieur/


dimanche 31 janvier 2016

Erreur système

Voici cet homme devant le mur : il ne bouge pas,
Fixant sans se mouvoir cet obstacle à sa vue.
Alors, en premier lieu, on se demande "pourquoi" ?
Car il suffirait qu'il glisse d'un pas de côté de plus
Pour que l'horizon soit sa nouvelle vision sans limitation.
Quelle drôle d'idée que de rester immobile ainsi
Face à ce bloc semblant être érigé pour lui, tout de long...
Y aurait-il un sens caché à nous autres qu'il aurait compris lui ?

Pourtant, son regard est hagard ; il semble perdu,
Même absent dans son corps, comme déconnecté face à l'aspérité
Des éléments qui composent ce rempart ; serait-il un brin farfelu,
Ou bien au contraire en plein déni de sa réalité ?
Comment se fait-il que nous, nous puissions toucher du doigt l'incongru
De sa situation et pas lui ? Et si tout simplement il refoulait
La notion, la prise de conscience de ce mur qu'il ne voit plus ?
Ainsi tout s'expliquerait, mais cependant peut-on le réveiller ?

Non, car lui uniquement est apte à trouver son chemin.
Bien sûr, s'il vient à demander à être accompagné
La vie l'aidera, car c'est son cœur qui revient
Au commande de son existence, et qui entendra la vérité.
Ce dernier peut être réchauffé par une Lumière venant à passer
Près de lui, lui faisant tourner la tête un infime instant
Mais si décisif pour la suite des événements, pour le décoincer
De sa posture devant son mur, et briser ses certitudes erronées le limitant.

http://www.exponaute.com/magazine/2012/05/31/au-pied-du-mur-mais-la-tete-dans-les-nuages-une-image-de-chris-killip/

samedi 30 janvier 2016

Miaaoouuu....

Quand vient le matin, je croise le regard langoureux
De mon ami le chat, fabuleux animal qui sait vivre
L'instant présent, s'étirant lascivement, heureux.
Et lorsque nos mains viennent à le caresser, il est comme ivre....

Lui ne dépend pas de nos élans de tendresse pour ronronner ;
C'est la joie pure qui l'anime quand son cœur vibre.
Il sait, il sent, il ne raisonne pas : tout en lui est prêt à s'abandonner
A ce qui arrive ; le bon et le mauvais n'existe pas : il est libre.

Passé et futur n'ont pas de réalité pour lui, il est ce moment.
Je l'avoue : je suis envieuse de son état d'être.
Je ne dis pas que sa vie est rose et pailletée à chaque instant,
Mais sa façon de l'expérimenter est digne d'un maître.

Il me rappelle constamment que ce qui compte réellement
N'est pas au dehors de moi-même mais bien au dedans.
Quelque soit l’événement qui me bouscule ou m'élève consciemment
Il m'appartient d'en éprouver les remous ou la paix intérieurement.

Dédicacé à notre Osiris....




samedi 23 janvier 2016

Amare* pour larguer les amarres !

Aimer, toujours un verbe transitif qui s'annonce
Dans notre cœur, jamais dans notre raison.
Si par automatisme les règles et les obligations
Prennent le dessus, de son essence, il ne reste qu'une once.

L'Amour, c'est accepter d'être ce que l'on est,
D'accueillir l'Autre tel quel sans œillères ni prérequis. 
Provenance, passé, croyance, psyché : soyons sans vernis
Normatif et sociétal ; soyons entiers et l'on pourra tout partager.

Si nos attitudes sont au diapason de nos paroles,
Alors chacun peut voir que non seulement ça n'empêche pas
Les relations interpersonnelles, mais bien au contraire nous voilà
Vrais, nous-mêmes, et si libres et légers pour nos envols.

Cela paraît ingénu n'est-ce pas ? Mais c'est loin d'être aisé :
Pendant une seule heure, notez pour vous-même le nombre de fois
Où vous prenez le chemin dicté par les codes, par la Loi
De ce que vous devez faire, et non pas ce que vous avez choisi d'acter.

En ceci, rien d'irrécupérable, bien entendu car nous expérimentons !
Le simple fait d'en prendre conscience est déjà une victoire.
Ensuite, passons à la machine à aimer nos histoires
Individuelles pour accéder tout neuf à de nouvelles relations...

* Amare en latin = aimer

http://www.mabellephoto.com/photo-art-larguer-les-amarres-graphisme-231be0.htm

mercredi 20 janvier 2016

Agnus Dei

De tout esprit critique naît le chaos
Dans le sens où la paix intérieure est absente
Car tout ce qui est, est juste et beau,
Quelque soit l'acte ou l’événement.

Ah... ça grince des dents n'est-ce pas ?
Comment ? Tant d'horreur, de malheur dans ce monde
Serait normal et sans mea culpa ?
Mais alors tout est permis jusqu'à l'immonde ?

Oui, c'est ce qu'on appelle l'expérimentation :
Comme un enfant qui arrache les pattes des fourmis,
Comme un ado qui se frotte à l'ordre établi par rébellion,
Comme un adulte qui choisit de prendre des vies.

Et si ceci permettait à l'enfant, l'adolescent, l'adulte,
De déclencher en lui l'appel de sa divinité intérieure ?
Combien d'Hommes repentis et illuminés ont voué un culte
A ce revirement extraordinaire pour leur foi en un monde meilleur ?

Pour que le diamant se forme, il faut du carbone
Sous pression afin que celui-ci puisse exister et étinceler.
Une vie sans instant à dépasser est comme un rêve atone :
Révéler notre pouvoir à l'état pur, voici l'objectif visé.

Ceci ne peut être qu'en plaçant consciemment
Une confiance absolue en ce qui est,
Avec un Amour infini, sans critique, sans jugement...
Etre Soi entièrement, c'est aimer pour l'Eternité.

http://www.lecontrarien.com/investir-dans-le-diamant-brut-a-eviter-18-05-2015-diamants

mardi 12 janvier 2016

Origami

Plions un planisphère en 2, en 4, en quarante :
Il y aura à chaque fois un centre à cette superposition.
Quelque soit l'état d'un être vivant, d'une énergie dysfonctionnante,
Chiffonnée, écrasée de négativité, tassée, son unité restera toujours sa réalisation.

D'ailleurs, lorsqu'on lâche notre planisphère rabattu en quarante,
Par lui-même il reprend à l'initiale sa position ;
Ce n'est que lorsqu'on le comprime, qu'on le pressure ardemment
Qu'il reste figé et de tous côtés sans liberté d'action.

Prenons une personne maintenant, qui ne peut être fléchie sans contusions
Du corps et de l'âme : les multiples courbatures blessantes
Lui font adopter une posture enfermante et pleine de soumission
Car elle a abandonné ce ressort d'être qui elle est au dedans.

Si par un jour de grand vent ou de profonde réflexion
Ce même sujet choisit enfin de lâcher prise à cent pour cent,
Il va rayonner de son centre pour tout déployer à l'unisson :
On peut alors le voir vibrant, éclatant, redevenu lui-même au commencement.

http://lisepiecesuniques.blogspot.fr/2009_10_01_archive.html

samedi 9 janvier 2016

Transmetteur

Jaune et blanc dans cette mer d'écumes,
Tu devines que cette esquisse n'en est plus une
Car enfin en toi le Soleil intérieur se lève
Et promène à tes hanches ce souffle divin de libération sans trêve.

Ne cherche plus ce qui te préoccupait il y a peu.
Aujourd'hui, c'est la renaissance de ton feu
Rayonnant et vibrant dans ce qu'il a d'innovant
Et de convaincant pour toi, l'Homme qui doutait jusqu'à présent.

Vois comme tout ruisselle simplement de toi avec joie :
C'est la Vie dans ce qu'elle a de plus jubilatoire.
Chéris ces moments qui se font pressants mais aimants...
Tu es enfin Toi, riant, pleinement là et irrésistiblement attirant.

http://www.lavoiesacreedelanature.fr/le-nombre-dor-notre-dimension-divine/#.VpFN4Pl5PYc

dimanche 3 janvier 2016

La toile de Pénélope

Faire, défaire, refaire, redéfaire, pour recommencer une énième fois :
Un éternel métier à tisser que celui de la Vie ici-bas.
Pour certains actes, cela se fait de façon innée et sans questionnement ;
Quant aux autres, quel embarras ils nous procurent suivant où ça pince atrocement.

Continuer sur cette voie ? Se donner une dernière chance ? J'abandonne à nouveau ?
C'est le langage du mental qui galope à bride abattue, avec le fardeau
Des "qui", "quoi", "comment", "où", "pourquoi" bien harnaché, leurs stigmates incrustés
Profondément en nous, mais non intégrés heureusement à jamais !

Et oui, plutôt que de passer de l'encaustique pour tenter de les cacher avec éclat,
Choisissons la patine du Coeur qui avec une douceur infinie effacera
Nos peurs, nos doutes, et révélera de quelle noble matière nous sommes faits !
Ainsi, prendre ou laisser ce qui est à faire sera un pur choix éclairé.

http://www.per-bast.com/90-poemes/128-penelope-des-temps-modernes